89 mois - Caroline Michel


Titre : 89 mois
Auteur : Caroline Michel
Editeur : Préludes
Parution : 4 mai 2016
Genre : roman contemporain
Pages : 288


Jeanne a 33 ans, pas d'homme dans sa vie et veut un enfant avant ses 40 ans ; 89 mois est le temps qu'il lui reste. Ebranlée par un chagrin d'amour elle ne cherche plus l'âme soeur, seulement un géniteur entre deux passages à la pharmacie. Premier roman.



Mon avis : 4/5

Les romans traitant de sujets épineux,  j'aime ça, alors vous vous doutez bien que lorsque ce roman m'est tombé entre le mains, j'ai été contente de le prendre comme un enrichissement supplémentaire. Après tout, c'est ce à quoi servent les livres, nous ouvrir l'esprit et nous rendre tolérants, non?

Du coup, j'ai été heureuse de rencontrer Jeanne, jeune femme de 33 ans, célibataire depuis son dernier grand amour, qui a un désire plus que grand d'enfant, mais sans homme, la tâche ne va pas s'avérer aussi simple qu'il n'y paraît. D'autant plus que l’insémination artificielle n’étant pas légale en France, elle représente un certain budget pour le faire à l'étranger, et que son envie de maternité devient plus une décision ferme qu'une passade.
Le fait est avéré il ne lui reste plus que 89 mois pour tomber enceinte seule...

C'est avec plaisir que nous partageons les péripéties que traverse cette future maman qui, pleine d'amour, fait face aux jugements de son entourage, aux questions morales de paternité et se met à la recherche d'un géniteur digne de lui fournir des gènes solides sans le suivi post-natalité.

Certains passage m'ont fait lever les bras au ciel, notamment vis à vis de sa sécurité qu'elle met de côté, mais ce "sacrifice" est cohérent face aux besoins de la narratrice qui dans une euphorie hypnotisante au début fini par devenir pure désespoir.
Les copines, jouant le rôle de l'ange et du démon, apporte une certaine nuance à la situation, faisant parfois Echo à nos propres réactions et nous montre que le sujet a été bien creusé.
J'ai fini par me prêter au jeu de la recherche du père idéal, ou du père tout court. Ce qui, comme le dit si bien Jeanne, n'est pas chose facile car faire un bébé à deux n'est pas facile, alors un bébé seule...

Mais la persévérance de la narratrice, et la fluidité de l'écriture m'ont fait passé un très bon moment  et on répondu à mes questions sur un sujet qui reste malgré tout encore trop tabou dans notre société.

N'oubliez pas que les livres nous ouvrent à la tolérance!

Belles lectures à vous!

Commentaires

Articles les plus consultés